World Around: 2010

25 janvier - Jour 158

Ca y est, l'heure du dernier trek a sonné et c'est dans le parc de Torres del Paine à l'extrême sud du Chili que ca aura lieu :
Situation : entre la cordillère des Andes et la steppe de Patagonie
Equipe : Benoit, Nicolas et Antoine
Circuit : Tour complet du massif des Torres, soit 8 jours de marche
Météo : imprévisible comme les Chiliens aiment à nous le rappeler, souvent synonyme de "temps pourri" en fait
Paysages : à couper le souffle, de quoi finir en beauté !

Place aux photos !

A Puerto Natales, aux portes du parc Torres del Paine: hop on valide le point le plus austral du TDM!

La route sera longue et tortueuse pour rejoindre les fameuses tours : pour la der des ders, on choisit de faire le grand circuit de 8 jours

Premiers pas dans le parc, on croit encore qu'il va faire beau...

Sérénité ou insouciance, on croit encore que nos sacs vont être légers...

Des champs de marguerittes à perte de vue, le trek s'annonce champêtre

La fameuse muraille des 3 Torres en impose

Et oui logiquement, dans l'hémisphère sud on lit les cartes à l'envers, quoi de plus normal ?

Arrivée au refuge de Dickson, pas sans rappeler les paysages (ou le temps ?) de Nouvelle-Zelande

4ème jour : Antoine attaque le col permettant de rallier le fameux trek en W de Torres del Paine, il va falloir "bien marcher"

Montagne austère, temps patagonien, la montée va être longue...

Et dans la neige...

Et sur les genoux...

La récompense : une des vues les plus incroyables du voyage sur le glacier Grey avec un fat' arc en ciel - un tour du monde n'est il pas la recherche du bout de l'arc en ciel ?

Descente vers le glacier Grey, petit cousin du Perito Moreno

Epreuve inédite sur ce trek : l'échelle !

Nouvelle épreuve inédite : la boue ! Décidément ce trek nous réserve bien des surprises...

Vu d'en-bas le glacier est pas mal non plus

Avec ses mini-icebergs sur le lac

Changement de sujet : le soleil réapparaît après un chômage technique de près de 4 jours et nous offre une vue pas mal sur les Cuernos del Paine en arrivant au refuge de Paine Grande

6ème jour : on s'engage dans la vallée dite du "Francais"

Antoine pose fièrement au pied des Cuernos, après "avoir bien marché", comme il nous le confiera plus tard

Poor lonesome trekker

Les Cuernos, c'est le mont Rushmore sans la tête des présidents américains

Plaisir incontournable en trek, Nicolas se soulage en contemplant ce lac émeraude qui lui tend les bras

Le voilà de plus près (le lac...)

Encore plus près, le lac nous "brumisatise" la face avec des rafales à plus de 100 km / h

8ème jour : Récompense ultime, les Torres au petit matin

Comme vous pouvez le voir il y a un rayon de soleil à l'arrière-plan pour fêter la victoire des trois héros

Antoine savoure sa victoire, il aura vraiment "bien marché" tout au long de ce trek

Nicolas pense :
1. que sans sa famille, ses amis et ses sponsors, rien de tout cela ne serait possible
2. qu'il en a fini avec les treks et que les boîtes de Buenos Aires et le carnaval de Rio n'ont jamais été aussi proches...

Benoit pense :
1. que sans sa famille, ses amis et ses sponsors, rien de tout cela ne serait possible
2. qu'il en a fini avec les treks et que les boîtes de Buenos Aires et le carnaval de Rio n'ont jamais été aussi proches...

15 janvier - Jour 148

Reconnaissons-le. Un réveillon au Sir de Baupré, une chaleur digne de nos plus belles canicules estivales, des boites de nuit alignées comme a la parade, un spa-du-Hyatt qui vous fait les doigts frippés, un sommelier compétant et (trop?) bien fourni dans notre resto préféré: Mendoza, en nous faisant les yeux doux, nous a piégés et fait perdre nos vrais objectifs sportifs. Nico a beau enchainer les pompes et les abdos quotidiens, Ben demander d'accompagner son épaisse tranche de boeuf de salade, rien n'y fait, nous nous empatons. L'arrivée d'Antoine, le cousin de Ben, est telle un lipdup de l'UMP sur la toile: elle nous secoue et nous sort de notre douce torpeur.

Des lors, c'est l'Argentine, la vraie, qui s'offre a nous: de l'Aconcagua au Fitz Roy, des "bodegas" (caves) de Mendoza aux "boliches" (boites) de Bariloche, de la mythique Ruta 7 (route des Andes) a la non moins mythique-mais-longue-tres-longue Ruta 40 (Patagonie du Nord au Sud), de la région des grands lacs aux glaciers de la Patagonie australe. Alors que la Nouvelle Zelande détenait depuis décembre le maillot gris du pire climat, la Patagonie fait tres forte impression en janvier, et est probablement a deux doigts de lui ravir la précieuse tunique... Le trek a Torres del Paine qui débute dans quelques jours sera vraisemblablement décisif dans le choix des juges.

Un troisieme larron en foire, une vie de patachon a Mendoza, un frichti au pied du Fitz Roy, du trekking sur un glacier des potron minet, une ligne éditoriale très "Guide du Routard" : voila un post retour aux sources, avec la creme de la Patagonie en quelques clichés.

Chaleur écrasante dans les environs désertiques de Mendoza qui risque de nous manquer dans quelques jours...

Nouveau visiteur sur notre TDM: Antoine se plie a la désormais traditionnelle photo-con dans une cave de la région de Mendoza (cf post de Birmanie pour la derniere photo-con)

La cave de l'Azafran, LE resto de Mendoza: des bouteilles au prix coutant conseillées par un sommelier: que demander de mieux?

Et hop, la dream team ajoute 6959 m dans sa besace en cochant l'Aconcagua, toit des Amériques.

Ou l'on croit encore que l'Argentine ne ressemble pas a la Nouvelle Zelande (cf étude du taux d'obésité du post Nouvelle Zelande)

Arrivée dans la région des grands lacs de Bariloche: en fait non, il y a vraiment quelque chose de Kiwi dans le climat...

... le vent en plus bien sur.

La traditionnelle photo-post card sur les environs de Bariloche

En route vers le grand sud par la mythique Ruta 40 (2 jours, 900 km goudronnés, 900 km sur piste...)

Petit hommage au fonctionnaire de la DDE argentine en charge de la signalisation qui trouve a s´occuper en faisant des virages au beau milieu des invariables steppes de Patagonie

Hommage a notre Lionnel Terray national, le premier a vaincre le terrible Fitz Roy (derriere Antoine et Ben, pour les connoisseurs uniquement)

Le temps s'arrange: tempete de neige et vent glacial. Il est temps de dégainer nos nouvelles flasques de cognac. Un grand merci a Jean Francois et Anne (les parents de Ben) pour nous avoir fait parvenir ce kit de survie indispensable...

On y a presque cru, mais non, comme 330 jours par an, le Fitz Roy ne se découvrira pas (petite pensée pour Gunther, un allemand croisé assis au Mirador depuis 4 jours et qui ne l'a toujours pas vu...)